Première Classe Léon Elbaz - Mort pour la France
Corps Franc d’Afrique - 2e DB - Régiment de Marche du Tchad

Ce livre s’appuie essentiellement sur des faits réels et sur la parole de témoins.

Il s’étend sur une période de douze ans qui couvre les événements qui se situent entre les deux guerres mondiales en général et les années trente en particulier, avec l’entrée en scène de Max Kapelner, un immigrant qui s’enfuit de l’Allemagne nazie pour trouver un havre de paix en France en 1933.

En ce mois de septembre 2011 et alors que j’achève ce livre, nous sommes exactement soixante-douze ans après l’invasion de la Pologne par les armées allemandes et celles de l’URSS, au moment même où la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne, début de la 2e guerre mondiale…

Sur fond de récit biographique et familial, j’ai voulu relater dans ce livre les événements historiques de cette période d’une douzaine d’années, depuis 1933 jusqu’à la fin de la guerre, événements essentiellement orientés sur les événements d’Afrique du nord et plus précisément du Maroc où j’ai vu le jour.

Ce livre est divisé en deux parties.

I- Première partie

La première partie met en scène Max Kapelner, un émigrant juif allemand né à Berlin, qui arrive en France en mai 1933 pour y trouver un havre de paix contre l’antisémitisme et le racisme qu’il endurait dans son pays natal. Six ans plus tard, à la veille de la seconde guerre mondiale, Max va s’engager dans la Légion Étrangère Française pour défendre sa nouvelle patrie d’adoption. Envoyé en garnison au Maroc, il découvrira l’histoire millénaire de ce pays maghrébin où vit une vieille communauté juive, dont une grande partie y a trouvé refuge après la destruction du second temple de Jérusalem par les Romains, et une autre fraction a été formée par les exilés d’Espagne au XVe siècle. Max rencontrera à Casablanca ma cousine germaine, Suzanne Chriqui, avec qui il se mariera.

Par cette union, Max deviendra mon cousin par alliance. Il rencontrera aussi mon cousin germain, Léon Elbaz, soldat dans la 2e DB. Max, démobilisé de la Légion étrangère dissoute le 1er avril 1941, sera gaulliste dès la première heure.

La preuve la plus remarquable de la sauvegarde de cette communauté trouve son expression à l’époque de Vichy, dans l’intervention du sultan du Maroc, Mohamed Ben Youssef V, en faveur de ses protégés Juifs arguant qu’« au Maroc, il n’y a pas de Juifs, il n’y a que des Marocains ».

Le lecteur fera ensuite connaissance avec Léon Elbaz, mon cousin germain, rejeton francophone de cette communauté israélite du Maroc. Semblable à la plupart des jeunes de sa génération, il était imbibé d’un patriotisme sans égal envers la France qu’il voulait servir et défendre. Mais déjà, lors de la première guerre mondiale, Lyautey avait rejeté l’idée que des volontaires Juifs Marocains servent dans l’armée française.

À la veille de la deuxième guerre, malgré des rapports très favorables et encourageants du haut commandement français sur le potentiel et la contribution éventuelle des volontaires Juifs pour l’effort de guerre français, la France refuse derechef la main tendue des volontaires de toutes les formations, et particulièrement celle des anciens des écoles de l’Alliance Israélite Française du Maroc.

II- Deuxième partie

Dans la deuxième partie, je mets en valeur le rôle des résistants du 8 novembre 1942 qui donnent naissance au Corps Franc d’Afrique, l’épopée du Régiment de marche du Tchad et la deuxième division blindée du général Leclerc. Les Juifs Algériens, bien que privés de leur nationalité, s’engagent pourtant au Corps Franc d’Afrique (CFA) pour défendre leur patrie française. Les Juifs Marocains, quant à eux, n’ont même pas droit au statut d’indigènes puisqu’ils ne sont mobilisables ni par leur sultan ni par le protectorat français. Soulignons que les Juifs Marocains s’engageront dans l’armée française du CFA à titre individuel, et non à titre collectif comme ils l’auraient voulu en 1939 à la veille de la guerre.

Le Corps Franc d’Afrique, à ses débuts en 1942 sous le patronage de Giraud, n’est pas très enthousiaste à l’idée de mobiliser les Juifs Algériens et les Juifs Marocains. Mais le renversement de la situation vient de ce que les Anglais ont ouvert leurs bureaux de recrutement du Special Detachment qui enrôlent Français et volontaires Juifs Marocains et Algériens. Devant cette situation imprévue, le général Giraud, qui jusque là appliquait les lois de Vichy, et dans le but d’arrêter la fuite des éléments du CFA vers les forces britanniques, précise dans son appel aux volontaires du 25 novembre 1942, la mention : « sans distinction de nationalité, de race ni de religion ».

Le soldat Léon Elbaz s’épanouit, se retrouve parmi ses amis qui partagent les mêmes goûts et la même culture. Léon est un soldat Français comme tous ceux qui sont autour de lui. Il fait la campagne de Tunisie, s’intègre à la 2e DB, participe à la campagne de France et à la Libération de Paris. Il est cité à l’ordre de son régiment pour avoir sauvé son chef de section blessé, et avance au grade de 1ère classe. Il est blessé par le feu allemand à Mignéville dans les Vosges, et est évacué dans un hôpital américain où il est opéré. Mais malheureusement, il succombera à sa grave blessure. Léon est mort pour la France et il est cité à l’ordre du Corps d’Armée. Il s’est battu pour un idéal, pour le pays qu’il aime, auquel il s’identifie et pour lequel il fait le sacrifice de sa vie.

Vingt jours après la mort de Léon, la ville de Strasbourg a été libérée par les régiments de la 2è DB.

Première Classe Léon Elbaz - Mort pour la France

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J. Deckel
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