Umuntu Mushya Utemera Baringa

Uburyo bwo kwibohora icuraburindi ry’amadini
Image: Umuntu Mushya Utemera Baringa

Umuntu Mushya Utemera Baringa

12 000 RWF 12 EUR

Iki gitabo kigamije :

- Kwerekana icyo amadini n’ingirwamadini ari cyo n’aho bigarukira.

- Gufungura idirishya ryo kumva ibintu bishya bijyanye n’amadini n’imyemerere.

- Gufungura idirishya ryo kwerekana icyo Imana ari cyo n’uko yaremwe n’abantu.

- Gufungura imitwe, imitima n’imitekerereze y’abemera n’abatemera Imana.

- Kwerekana ingingo zishingirwaho abantu bemera cyangwa batemera Imana.

- Gufungura idirishya ryo kwerekana icuraburindi amadini ashyira mu bantu.

- Gufungura imitwe y’abantu ntibapfe kwemera buhumyi.

- Kumara ubwoba abantu, bakivana mu kintu cy’icyoba cya Baringa kitwa umuriro w’iteka.

- Kumara ubwoba abantu, bakumva ko bagomba gukora neza badaharanira ijuru ry’iteka.

- Kwimakaza indangagaciro zishingiye ku muntu aho gushingira ku madini.

- Kwigirira ikizere ubwacu no kugarukira umuntu nyamuntu.

Présentation française du livre « Umuntu mushya »

Umuntu mushya utemera Baringa, « l’Homme nouveau qui ne croit pas aux fictions »
Uburyo bwo kwibohora icuraburindi ry’amadini, « la meilleure façon de sortir de l’obscurantisme religieux »

D’Imana à Yahvé, de l’islam et du catholicisme
Dessein, « cause première », coïncidence : l’argument ontologique
Miracles, interventions divines et autres apparitions

Un livre sans concessions, une réflexion rafraîchissante sur la religion et le fait religieux : « ouvrir une nouvelle réflexion en matière de religion et de religions ».

Le livre est divisé en trois parties, ou chapitres :

Le premier chapitre est consacré aux réflexions sur la nature et les fonctions des religions : l’auteur revient sur le fait religieux, son rôle et son poids dans la société, tout comme sur son actualité et son développement à travers le monde. Il est en particulier question de l’islam et du catholicisme. Le catholicisme dont l’auteur rappelle que le clergé, ayant pourtant fait vœu de chasteté, s’est massivement livré à la pédophilie et alimente encore quotidiennement les chroniques médiatiques et planétaires des scandales sexuels les plus sordides. Ce chapitre revient notamment sur l’emprise morale, politique, psychologique, sociologique et économique des religions sur les sociétés et sur leurs fidèles : les responsables religieux leur soutirent en effet d’immenses sommes d’argent, sur fond d’escroquerie et d’espoirs de guérison, de pardon ou de repentance. Rappelant que les enfants doivent être épargnés des embrigadements religieux familiaux, afin que chaque adhérant à une religion, quelle qu’elle soit, puisse le faire en toute connaissance de cause, ce premier chapitre se termine par une mise en lumière sur la manière dont les religions se servent de Satan et de l’enfer pour maintenir les croyants dans une terreur permanente.

Le second chapitre est consacré plus généralement à Dieu et aux divinités. L’auteur nous y parle du Dieu national du Rwanda, Imana, et des anciennes divinités qui le côtoyaient. Ressemblances et différences sont analysées dans une comparaison d’Imana et de Yahvé, l’ancien Dieu d’Israël, tout comme sont mises en lumière les relations qu’il y a entre le Dieu de la Bible et les divinités du Moyen Orient. Sont notamment analysés les traits que la Bible a empruntés aux divinités romaines, grecques, perses, mésopotamiennes ou encore égyptiennes. L’auteur revient enfin sur les aspects les plus négatifs de la Bible auxquels on devrait porter attention et corrections, la moralité et les valeurs qui y sont véhiculées étant douteuses, sinon dangereuses. Elles apparaissent même, et par de nombreux aspects, aujourd’hui scandaleuses.

Le troisième chapitre réactive la discussion sur la foi. Y sont présentés différents arguments pour trancher la question : faut-il croire ou ne pas croire en Dieu et/ou aux autres divinités ? Des arguments, et même des preuves, sont avancé.e.s et livré.e.s à la réfutabilité et à la discussion. Y est notamment fait rappel des différents mouvements d’origine catholique qui se sont révoltés contre les dogmes et canons de l’église officielle (arianisme, nestorianisme, … ), du mouvement Cathare, de la réforme protestante, de l’évangélisme ou du pentecôtisme, de l’adventisme...
Il y est également question des arguments et des contre-arguments portant sur « la cause première », le Dessein, la « coïncidence » : l’argument ontologique. Sont enfin questionnés les interventions divines et autres « apparitions » tout comme le récit entourant la réalité des Écritures et les « miracles ».

La dernière partie qui revient ce qu’est l’obscurantisme religieux, rappelle ses dangers et présente les principes de base devant guider quiconque voulant s’en libérer.

La conclusion, enfin, tente de dresser le portrait d’un « Homme nouveau », libéré des religions, de la bigoterie et de la religiosité. Une femme ou un homme dont la vision, au-delà des religions, des dieux et des divinités, est centrée sur le réel – le passé, le présent et l’avenir. Une invitation à enfin tourner la page de l’obscurantisme et ne plus croire aveuglément aux fictions. Umuntu mushya utemera Baringa.

 Vos commentaires

Umuntu Mushya Utemera Baringa
Uburyo bwo kwibohora icuraburindi ry’amadini

G. Mwenempanzi
Auteur
editeur: Izuba
collection: Essai
485 pages
  • 12 000 RWF
  • 12 EUR
dimensions: 12 x 22 cm
ISBN: 9791093440200
Attention: ce livre est écrit en Kinyarwanda
9791093440200