Amnésie Internationale : Que la mémoire vive

Safari - 22/02/2010
Image:Amnésie Internationale : Que la mémoire vive

MARSEILLE
6 mars 2010

Que la mémoire vive

Qu’il s’agisse du génocide d’un million et demi d’Arméniens sous l’empire ottoman ou celui des peuples juif, tzigane, cambodgien et rwandais qui ont ponctué de manière dramatique le XXe siècle, ces crimes contre l’humanité restent une plaie béante dans la conscience universelle.

L’amnésie collective interdit tout travail de mémoire. Elle peut ainsi concourir à une potentielle reproduction de l’Histoire, où le destin des hommes s’efface aux regards des intérêts politiques et économiques.

Dans ce contexte, Amnésie Internationale inscrit sa démarche autour de trois grands axes : le travail de mémoire, acte nécessaire pour les rescapés et les générations issues de ces tragédies, la résistance face aux négationnismes et la prévention de ces actes barbares, pour que l’Histoire ne se répète plus. Initiative de la Jeunesse Arménienne de France, cette journée-événement a constitué une première dans l’Hexagone.

Quatre éditions précédentes réussies

Après le succès des quatre premières éditions, qui ont rassemblé en 2001, 2004, 2006 et 2008 près de 4000 personnes au Dock des Suds à Marseille, ce cinquième rendez-vous propose comme fil conducteur la condamnation du négationnisme.Intellectuels et artistes se succèderont sur la scène du Dock des Suds autour de cette thématique.

Afin de prolonger la mobilisation, c’est tout le public marseillais qui sera invité à s’exprimer au travers de messages vidéo, des libres expressions artistiques ou simplement par sa présence. Ils ont participé aux quatre premières éditions d’Amnésie Internationale. En 2001, 2004, 2006, 2008, Amnésie Internationale a rassemblé à chaque édition plus de 4000 personnes venues assister aux conférences et concerts de soutien, sous les parrainages de Romane Bohringer, Ariane Ascaride, Robert Guédiguian, Jean-Pierre Darroussin.

Amnésie Internationale vise à sensibiliser l’opinion publique aux drames que vivent les peuples persécutés à travers la planète, à combattre le racisme et la xénophobie qui en sont à l’origine et, donc, à diffuser les valeurs de tolérance, de compréhension mutuelle et de fraternité qui sont les fondations de nos sociétés.

Lieu :

Dock des Suds

12 rue Urbain V
13002 Marseille
04 91 99 00 00

A partir de 15h30 Amnésie Internationale proposera cette discussion avec la participation de :

- Dafroza Gauthier, cofondatrice du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda

- Dominique Mérigard, photographe

- Ong Thong Hoeung, écrivain

- Ara Toranian, directeur des « Nouvelles d’Arménie Magazine »

- Robert Mizrahi, délégué régional du comité français pour Yad Vashem

Safari collabore au site d’information Medialternative et au collectif libertaire Ad Nauseam.

« Nous n’avons rien appris, nous ne savons rien, nous ne comprenons rien, nous ne vendons rien, nous n’aidons en rien, nous ne trahissons rien, et nous n’oublierons pas. »

 22/02/2010

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