Les miliciens pro-Gbagbo auront quant à elles « tué au moins 220 hommes dans les jours ayant immédiatement précédé et suivi l’arrestation de Gbagbo, le 11 avril, alors que le conflit de près de quatre mois touchait à sa fin », déclare l’ONG, qui a interrogé 132 victimes et témoins des violences perpétrées par les deux parties lors de la bataille d’Abidjan et dans les semaines suivant l’arrestation de Laurent Gbagbo, entre les 13 et 25 mai 2011.
« L’espoir d’une ère nouvelle après l’investiture du président Ouattara va s’estomper rapidement à moins que ces horribles exactions contre les groupes pro-Gbagbo ne cessent immédiatement.
Le président a promis à maintes reprises des enquêtes et des poursuites crédibles et impartiales ; il est maintenant temps de tenir ces promesses. »
Corinne Dufka, chercheuse senior sur l’Afrique de l’Ouest à Human Rights Watch
Plus d’infos sur le site d’Human Right Watch.
Amnesty International déclarait également, dans un rapport publié mercredi 25 mai dernier, « que les forces alliées à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo comme celles soutenant son successeur Alassane Ouattara ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité pendant les six mois de violences meurtrières qui ont suivi les élections controversées » (lire sur ce site).