Globales

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« interstice des Internet où nous ambitionnons de documenter la guerre contre les populations et contre l’environnement, et les moyens mis en œuvre pour y échapper et s’y soustraire, pour tenter d’éviter la catastrophe… »
Globales

guerres, résistances, alternatives

Alors que la « mondialisation » (les Anglo-saxons la nomment « globalisation ») semble achevée, le système économique global et les États qui le soutiennent, entrés dans une énième nouvelle « crise », semblent devoir jouer leur survie par un durcissement de la GUERRE menée contre les populations pour les contraindre à continuer d’accepter un mode de production destructeur de la nature et des sociétés, assujetties à des processus illimités de prédation et d’accumulation.

Annihilation des solidarités, accroissement de l’exploitation des travailleur.euse.s, des paysan.ne.s, de la misère et des inégalités, destruction de la biodiversité et du vivant…

Au « capitalocène », à ses zoonoses et aux solutions dictées par les lobbyistes et les gouvernements, toujours prompts à proposer quelques aménagements à la marge pour faire perdurer la catastrophe, s’opposent des RÉSISTANCES et des nouvelles formes radicales de mobilisations et de luttes.

« Le monde d’après » … Faudrait-il que tout change pour que rien ne change ?

Sur tous les continents, la jeunesse, les « activistes » et autres « militant·e·s » — que d’aucun·e·s délégitiment comme représentant les « véritables menaces » de la société — rejettent les propositions et les aménagements de celles et ceux qui se proposent d’être les nouveaux et nouvelles gestionnaires de la continuation du pire et du désastre partout annoncé.

Épigones patentés ou « idiots utiles », il·elle·s se proposent de préserver le système à l’origine des dérèglements climatiques et « la croissance économique » qui en est le moteur par la surenchère technologique, la génétique, la robotisation, la construction de nouvelles centrales nucléaires, par le développement de la fission ou de l’hydrogène, par la mise en place de nouvelles taxes dont pourront aisément s’acquitter les principaux pollueurs alors qu’elles grèvent déjà les maigres revenus des classes populaires, premières victimes du changement climatique.

Individus, collectifs, mouvements et organisations s’activent, voulant véritablement mettre en branle la société pour initier les changements nécessaires à notre survie collective.

Il·elle·s font naître de nouvelles formes de désobéissance, de résistances et de luttes, souvent sévèrement réprimées, dans lesquelles il·elle·s se permettent de faire vivre leurs idéaux de solidarité et d’entraide, leur volonté de faire advenir un avenir souhaitable, respectueux des femmes et des hommes aussi bien que de la nature et du vivant.

• Contre la poursuite d’un mode de vie destructeur dont découle la crise écologique et sociale.
• Pour la préservation des écosystèmes, mais aussi pour mettre fin à toutes les discriminations, pour des avancées sociales et sociétales.
• Pour en finir avec « le vieux monde » et imaginer et mettre en œuvre des solutions, proposer des alternatives : pour la construction d’un avenir désirable et d’un futur qui soit tout simplement vivable.

Alors qu’est suggérée par les pouvoirs en place et leurs différents relais politiques et médiatiques l’horizon d’une « croissance verte » ou d’une « transition écologique » qui permettrait la perpétuation de l’ordre et du système social et économique actuel en même temps que la sauvegarde de la nature, dont chacun·e perçoit qu’ils sont profondément incompatibles, d’autres ALTERNATIVES sont heureusement proposées.

Sur tous les continents fleurissent ainsi des propositions autour notamment de l’agroécologie, de la sobriété énergétique, du partage des tâches et des ressources, de la sortie du travail et de l’économie, de l’élargissement ou de la mise en œuvre d’une démocratie qui ne soit plus qu’un slogan éculé, mais une réalité politique faisant priorité des besoins de tou·te·s — des humains comme de la nature.

Leur sont opposés des replis religieux, nationalistes, ethnicistes et racistes, des programmes réactionnaires et autoritaires véhiculés ad nauseam dans des médias détenus par une oligarchie financière organisant la compétition au sein d’un nouveau clergé politique qui lui est tout acquis, à grand renfort « d’éléments de langage » et au prix d’un matraquage idéologique qui s’embarrasse de moins en moins de la réalité et des faits.

Maintien de l’ordre ?
À l’heure des catastrophes climatiques et des extinctions de masse, quand, malgré la surproduction agricole, des millions d’enfants, d’hommes et de femmes souffrent de la faim, de quel « ordre » s’agit-il de proposer le maintien ?

Battis sur la peur et la haine, puisant aux sources de la xénophobie et promettant la compétition et la guerre de tou·te·s contre tou·te·s, la guerre « civilisationnelle », voire la guerre civile, les nouveaux prophètes de l’apocalypse, dont ils hâtent l’avènement tout en se posant en ultimes recours, entendent mettre les populations au pas, au besoin par le renforcement de la répression — harcèlement policier, interdiction de manifester, enfermement, mutilation et assassinat des opposants ou des réfractaires… — quand la fabrique du consentement n’y suffit plus.

Globales

Globales, telles sont les guerres et la répression aujourd’hui.
Globales, comme les résistances s’évertuant, aux quatre coins de la planète, de fédérer celles et ceux qui luttent pour changer le présent et préparer un avenir désirable.
Globales, aussi, comme doivent nécessairement l’être les solutions et alternatives à mettre en œuvre pour éviter le pire.
Globales, enfin, comme nous avons nommé cet interstice des Internet où nous ambitionnons de documenter la guerre contre les populations et contre l’environnement, et les moyens mis en œuvre pour y échapper et s’y soustraire, pour tenter d’éviter la catastrophe.

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