J. Morel

J. Morel

Jacques Morel, ingénieur au CNRS, ne connaissait rien au Rwanda jusqu’en juin 1994.

C’est lors de l’opération Turquoise qu’il a commencé à réaliser combien son pays était engagé dans le soutien aux auteurs du génocide.

Jacques Morel, titulaire d’un 3ème cycle en mathématiques appliquées a travaillé comme ingénieur statisticien et informaticien au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à Strasbourg et se trouve aujourd’hui à la retraite.

Conscient d’être impliqué comme citoyen français et contribuable dans le génocide des Tutsi rwandais en 1994, il découvre dans les notes des conseillers du Président de la République que les Tutsi ont été considérés comme les ennemis de la France et que celle-ci aura ainsi été de connivence depuis 1990 avec ceux qui voulaient exterminer tous les Tutsi.

Il a été membre de l’association Survie de 1995 a 2002. 

Une partie de son travail sur Bisesero a été reprise par la CEC dans “L’horreur qui nous prend au visage”. Il a participé à la réédition d’“Un génocide sans importance” de Jean-Paul Gouteux.

En collaboration avec Georges Kapler, il a écrit plusieurs articles dans la revue annuelle La Nuit Rwandaise.

Il a été entendu par la commission Mucyo le 12 juillet 2007. 

Il est par ailleurs l’auteur de “Calendrier des crimes de la France outre-mer”, chez L’Esprit Frappeur en 2001.

Livres 

La France au cœur du génocide des Tutsi
J. Morel
Si Jacques Morel a pu mobiliser une si grande quantité de documents d’archives sur l’implication française au Rwanda pendant le génocide (...)