Kagame à Paris : Le vainqueur des génocidaires chez leurs meilleurs amis

Jacques Morel - 9/09/2011
Image:Kagame à Paris : Le vainqueur des génocidaires chez leurs meilleurs amis

Paul Kagame en France
La France au cœur du génocide des Tutsi

L’arrivée de Paul Kagame, président du Rwanda, à Paris un 11 septembre, fait se télescoper dans les têtes toutes les idées reçues des médias.

11 septembre est synonyme de terrorisme.

Mais cet attentat du 11 septembre 2001 vint occulter une tragédie encore plus grave, le génocide des Tutsi au Rwanda, qui commença précisément par un attentat, le 6 avril 1994.

En novembre 2006, un juge français, le juge Bruguière, accusa Kagame et ses proches d’avoir abattu l’avion du président du Rwanda, ce qui coûta la vie à celui-ci ainsi qu’au président du Burundi et à l’équipage français. De plus, il fit porter sur Kagame la responsabilité du déclenchement du génocide. Par suite, le Rwanda rompit ses relations diplomatiques.

Elles ont été rétablies depuis, mais les accusations du juge Bruguière n’ont pas été retirées pour autant : son successeur, le juge Trévidic, a mis en examen des proches de Paul Kagame. Certes, cela leur permet d’accéder au dossier et de démontrer sa vacuité. Mais les médias français les présument toujours coupables, ce qui les met en porte à faux avec cette réception de Paul Kagame par le Président de la République française.

Désigner les auteurs d’un attentat sans avoir examiné les lieux et les débris de l’appareil abattu, c’est une première judiciaire que s’est offerte le juge Bruguière. Qui plus est, son principal témoin s’est rétracté plusieurs fois et a reconnu devant les juges Poux et Trévidic qu’il n’était pas sur les lieux lors de l’attentat et les jours précédents.[1] Il a donc menti. Une autre preuve s’est effondrée : le message du Front patriotique rwandais (FPR) revendiquant l’attentat, a été, selon Richard Mugenzi qui l’aurait intercepté, rédigé par le colonel Anatole Nsengiyumva,[2] ancien chef des renseignements militaires, très proches des militaires français et condamné pour génocide par le TPIR.[3]

Au mois de septembre 2010, les nouveaux juges se sont enfin déplacés avec des experts à Kigali pour examiner les restes de l’avion et les lieux possibles de tir, mais le rapport de ces experts n’a toujours pas été publié. Le juge Trévidic est occupé par d’autres affaires, notamment par l’attentat de Karachi, où il a pris son prédécesseur en flagrant délit d’escamotage de preuves.

L’enquête sur un accident d’avion commence toujours par l’étude des enregistreurs, « la boîte noire ». Dassault a prétendu un temps que son Falcon n’en était pas équipé. Pourtant un général, Jean Rannou, a écrit à la Mission d’information parlementaire que l’avion présidentiel en était pourvu. Plusieurs témoins, dont Agathe Habyarimana, veuve du président, rapportent que le commandant De Saint-Quentin et ses sous-officiers sont allés sur les lieux et ont trouvé cette boîte noire.[4] Celle du vol Rio-Paris, qui s’est abîmé dans l’Atlantique le 1er juin 2009, a été retrouvée par 3 900 mètres de fond, mais la boîte noire du Falcon, qui est passée dans les mains des militaires français, reste introuvable ! Les profondeurs du ministère de la Défense à Paris sont insondables !

L’attitude des autorités françaises, politiques et militaires, dans cet attentat est tout à fait suspecte. Elles firent pression sur les familles des pilotes pour ne pas déposer plainte et ce n’est que lors de cette Mission d’information de 1998 que l’instruction a commencé, cependant que l’assassinat, peu après l’attentat, de deux gendarmes et de l’épouse de l’un d’eux, ne fait l’objet d’aucune instruction judiciaire, leurs familles ayant aussi été priées de se taire.

Un de ces militaires qui sont intervenus plusieurs fois au Rwanda, le général Tauzin, écrit dans un livre paru récemment, que, informé de l’attentat le 6 avril 1994, juste après Mitterrand et le chef d’état-major Lanxade, il met immédiatement son régiment en alerte « sans même en avoir reçu l’ordre ». Puis il confie au lecteur qu’il attendait l’ordre « de sauter sur Kigali dès le 7 avril matin », ordre qui ne vint pas.[5]

Pourquoi donc son régiment, le 1er RPIMa, fer de lance du Commandement des Opérations spéciales, et placé donc directement sous les ordres du chef d’état-major des armées et du Président de la République, aurait-il été envoyé à Kigali dès la nouvelle de la mort d’Habyarimana ? Parce que, selon Tauzin, on va « sans aucun doute assister très vite à une nouvelle offensive du FPR sur fond de violences ethniques extrêmes. [...] Au nord de Kigali, le FPR déclenche son offensive quelques heures à peine après l’attentat contre l’avion présidentiel. »[6] Cette dernière affirmation est réfutée par le rapport de la Mission d’information parlementaire qui constate que l’offensive du FPR dans le Nord ne commence que le 10 avril. La même fausse accusation est faite par le général Quesnot, alors chef d’état-major particulier du président de la République, et Paul Barril, ex-gendarme du groupe antiterroriste de l’Élysée.

Les susnommés ont-ils fait partie d’un complot pour éliminer le président Habyarimana si celui-ci mettait en application les Accords de paix d’Arusha ?

C’est une horrible supposition, mais les faits commandent de l’examiner.

Il faut noter que Tauzin a été membre du Service Action du SDECE, l’ancienne DGSE. Ce service n’hésitait pas à commettre des assassinats et des opérations de déstabilisation comme Maurice Robert l’a raconté en détail.[7] Notamment, Tauzin participa au renversement par les services secrets français de Bokassa, en septembre 1979 à Bangui, sur l’ordre du Président Giscard d’Estaing.

La débâcle de l’armée rwandaise devant l’attaque du FPR en février 1993 – elle fut sauvée par une opération secrète dont Tauzin s’enorgueillit – avait totalement décrédibilisé Habyarimana aux yeux de Paris. L’ambassadeur Martres le jugeait, le 11 mars 1993, « usé et ayant tout raté ».[8] Peu avant, Pierre Joxe, ministre de la Défense, le jugeait « largement responsable du fiasco actuel »[9] et Marcel Debarge, ministre de la Coopération, le disait « à bout de souffle ».[10] Son remplacement était donc envisagé par la France. L’échec de celle-ci à transformer ses soldats en Casques bleus pour s’interposer contre le FPR,[11] conduit en décembre 1993 au retrait de la force française Noroît, qui est vécu comme la défaite de Dien Bien Phu par les militaires français, qui voient les soldats belges, qu’ils avaient supplantés fin 1990, revenir au Rwanda dans la force de maintien de la paix de l’ONU (MINUAR). Pour les dirigeants français, ces accords, qui permettaient au FPR « tutsi » et « anglo-saxon » d’arriver au gouvernement et d’obtenir la moitié des postes d’officiers dans l’armée, constituaient également une gifle.[12]

Les protestations véhémentes quant au soutien de la France aux Accords de paix d’Arusha sont contredites par l’amitié témoignée aux opposants à ces accords,[13] par la poursuite des livraisons d’armes, comme celle du 21 janvier 1994,[14] et par les tentatives de saboter l’action de la MINUAR, telle cette demande au Canada de remplacer son commandant, le général Dallaire.[15]

L’attitude française face aux accords de paix éclate au grand jour après l’attentat. Les militaires français présents à Kigali laissent leurs homologues rwandais tirer sur les Casques bleus avec des armes fournies par la France. Après l’assassinat le 7 avril par les militaires rwandais, des ministres partisans des accords de paix, dont celui du Premier ministre Mme Uwiligiyimana à moins de 300 mètres de l’ambassade de France, l’ambassadeur Marlaud s’entend avec le colonel Bagosora pour former un gouvernement intérimaire qui est constitué en violation des accords de paix. Il affirme sur RFI que dans le nouveau gouvernement, « la répartition des portefeuilles est restée identique à ce qu’elle était dans le cadre de l’accord de partage du pouvoir qui avait été prévu par les accords d’Arusha ».[16] Le FPR devait recevoir 5 portefeuilles ministériels et le Premier ministre désigné par les accords, bien loin d’avoir été nommé, est pourchassé. De ce gouvernement, formé sous l’égide de la France, 16 ministres sur 21 seront accusés de génocide par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Le principal négociateur des accords de paix, Boniface Ngulinzira, objet de la haine des extrémistes, leur est abandonné par les militaires français, le 11 avril et aussitôt massacré.[17] Plus encore, les unités d’élite de l’armée rwandaise à Kigali, qui constituent le fer de lance des massacres, étaient toutes dotées de conseillers militaires français.

Mieux avertie que toute autre capitale sur le démarrage du génocide des Tutsi, comme l’atteste l’ordre d’opération Amaryllis du 8 avril, qui constate que la garde présidentielle élimine les Tutsi de Kigali,[18] Paris souhaite que ce « nettoyage » se fasse sans témoin. Au Conseil restreint du 13 avril, Alain Juppé et François Mitterrand sont d’accord pour demander le retrait de la MINUAR.[19] La France votera la réduction de ses effectifs à 270, au Conseil de sécurité le 21 avril.[20] Le soutien de la France au gouvernement rwandais, qui se dit « gouvernement des sauveurs » et organise les massacres, ne faiblira pas. L’accueil de son ministre des Affaires étrangères et du principal idéologue de l’extermination des Tutsi le 27 avril « rendait le génocide respectable à Paris »,[21] ce qui permit à ses auteurs d’aller tenir un discours infâme au Conseil de sécurité le 16 mai.[22] Les opérations militaires de secours aux génocidaires sont organisées depuis le ministère de la Coopération à Paris comme en témoigne le rapport du colonel Rwabalinda,[23] la lettre du colonel Kayumba[24] et le contrat de l’ex-capitaine Barril.[25]

Quant au FPR, après avoir constaté que la MINUAR n’interviendrait pas contre les massacres déclenchés dans les 30 minutes après l’attentat du 6 avril, il fit sortir le 7 à 16 h son bataillon stationné dans le cadre des accords à Kigali, alors qu’il était bombardé par la garde présidentielle, et envoya des troupes le 10 avril qui parvinrent le 11 autour de Kigali. Pendant que l’armée rwandaise et les milices étaient occupées à massacrer, ces troupes du FPR, les Inkotanyi, libérèrent l’Est du Rwanda et prirent l’aéroport de Kigali le 21 mai. Le président intérimaire de la République rwandaise, Théodore Sindikubwabo, écrivit alors à François Mitterrand, le remerciant de son aide « jusqu’à ce jour » et l’appella à nouveau au secours.[26] C’est ce Sindikubwabo qui déclencha les massacres dans la région de Butare par son discours du 19 avril.

« Turquoise ». Cette opération militaire française, qui visait pour certains, comme Mitterrand et ses militaires, Quesnot en tête, à foncer sur Kigali, débarqua le 23 juin avec un mandat sous chapitre VII de l’ONU et se voulait « strictement humanitaire » et « menée de façon impartiale et neutre »,[27] ce qui permettait de porter secours aux auteurs du génocide, qui étaient eux-mêmes en déroute.

Elle atteint le comble de l’ignominie quand à Bisesero les militaires français laissèrent leurs amis génocidaires massacrer les survivants tutsi pendant trois jours.[28] À Gikongoro, le colonel Tauzin alias Thibaut, s’écria qu’il tirerait sur le FPR « sans état d’âme » si celui-ci s’avançait dans la zone de sécurité où les assassins poursuivaient leur chasse aux Tutsi sous protection française.[29] Il installa ses troupes et une batterie de mortier dans l’école de Murambi[30] où plus de 27 000 Tutsi ont été massacrés le 21 avril, sur l’ordre du président Sindikubwabo et du préfet Bucyibaruta, qui coule des jours paisibles en France. Comble du cynisme, les Français installèrent un terrain de volley-ball à quelques mètres des fosses communes d’où suintait un liquide brunâtre.

Cette connivence des autorités françaises avec les assassins est apparue dès octobre 1990, quand des exilés, descendants des rescapés des massacres commencés en 1959 lors d’une prétendue révolution suscitée par les Belges et les missionnaires, voulurent retourner dans leur pays par la force. La France est entrée alors en guerre contre « les forces tutsies » sans que les Français le sachent ! [31]

En dépit des massacres de Tutsi orchestrés par le régime rwandais, la France, droite et gauche confondues, continua à soutenir ce régime criminel. Pour Mitterrand comme pour les propagandistes du génocide, c’était le retour des prétendus féodaux tutsi qui voulaient reprendre le pouvoir. Comme le président français l’affirma cyniquement à la fin du génocide, il fallait défendre « le processus de démocratisation ».[32]

Indiscutablement, c’est Paul Kagame et le FPR qui ont mis fin au génocide, et en cela ils sont les seuls à avoir respecté la Convention de l’ONU pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Quant à la France, les preuves qu’elle a soutenu jusqu’au bout les auteurs du génocide sont abondantes. Ayant protégé leur fuite au Zaïre, alors qu’elle avait l’obligation de les arrêter depuis que la qualification de génocide avait été donnée le 28 juin par le rapporteur spécial de la Commission des Droits de l’homme de l’ONU,[33] elle est largement responsable des guerres qui s’en sont suivi au Congo-RDC, l’ex-Zaïre. N’alla-t-elle pas jusqu’à envoyer des mercenaires, dont des tueurs de Srebrenica, pour tenter de sauver son protégé Mobutu, qui a mis son pays à sac ? [34]

Pire que le 11 septembre 2001, le 6 avril 1994 restera le sommet de l’ignominie française. Nul doute qu’en recevant Paul Kagame, le président français, craignant que la vérité sur le rôle de la France dans ce génocide n’éclate trop tôt et l’éclabousse, va prier son hôte d’oublier le passé en lui promettant monts et merveilles.

Il serait bien temps que les Français réalisent de quels mensonges ils sont chaque jour abreuvés et demandent des comptes à leurs dirigeants.

Jacques Morel

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Notes et liens vers les documents :

1 - Marc Trévidic, Nathalie Poux, Mathieu Gautier, Audition sur commission rogatoire internationale de Joshua Ruzibiza, Oslo, Norvège, 15 juin 2010. http://www.francerwandagenocide.org/documents/Ruzibiza15juin2010.pdf 

2 - Jean-François Dupaquier, L’agenda du génocide. Le témoignage de Richard Mugenzi, ex-espion rwandais, Karthala, 2010.

3 - Le Procureur c. Théoneste Bagosora, Gratien Kabiligi, Aloys Ntabakuze, Anatole Nsengiyumva. Jugement portant condamnation. Affaire ICTR-98-41-T, 18 décembre 2008 http://www.francerwandagenocide.org/documents/BagosoraJudgment-fr.pdf 

4 - Philippe Gaillard et Hamid Barrada, « Rwanda : l’attentat contre l’avion présidentiel : Le récit en direct de la famille Habyarimana », Jeune Afrique, 28 avril 1994, pp. 12–19.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/ja19940428Habyarimana.pdf 

5 - Didier Tauzin, « Rwanda : je demande justice pour la France et ses soldats ! », Ed. Jacob-Duvernet, 2011, pp. 106, 90.

6 - Ibidem, p. 90.

7 - Maurice Robert, « Ministre » de l’Afrique, Entretiens avec André Renault, Seuil, 2004.

8 - Georges Martres, TD Kigali, 11 mars 1993, Enquête sur la tragédie rwandaise 1990-1994, [Tome II, Annexes, pp. 217–218. http://www.francerwandagenocide.org/documents/Martres11mars1993CDRruptureHabyarimana.pdf 

9 - Le ministre de la Défense, Note pour le Président de la République, 006816, 26 février 1993. Objet : Rwanda. http://www.francerwandagenocide.org/documents/Joxe26fev1993.pdf 

10 - Conseil restreint, mercredi 3 mars 1993.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/ConseilRestreint3mars1993.pdf 

11 - Conseil restreint du 3 mars 1993, ibidem.

12 - Bruno Delaye, Christian Quesnot, Entretien avec Françoise Carle, 29 avril 1994. Objet : Situation au Rwanda, p. 2. http://www.francerwandagenocide.org/documents/QuesnotDelaye29avril1994.pdf 

13 - Bruno Delaye, Lettre à Jean-Bosco Barayagwiza lui adressant les remerciements de François Mitterrand, 1er septembre 1992. Cf. J.-P. Chrétien, Le défi de l’ethnisme, Khartala, 1997, p. 143. http://www.francerwandagenocide.org/documents/DelayeBarayagwiza1erSeptembre1992.pdf 

14 - Rapport du groupe ad hoc Rwanda à la Commission des Affaires étrangères du Sénat belge 1-611/8, p. 81.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/SenatBelgique-r1-611-8.pdf\#page=81 

15 - R. Dallaire, J’ai serré la main du diable - La faillite de l’humanité au Rwanda, Libre expression, 2003, pp. 273–274.

16 - Interview de J.-M. Marlaud par Christophe Boisbouvier, Afrique Midi, RFI, 11 avril 1994.

17 - ONU, Rapport Carlsson, 16 décembre 1999, S/1999/1257, p. 20. http://www.francerwandagenocide.org/documents/Carlsson-fr.pdf\#page=20 

18 - Ordre d’opération Amaryllis, 8 avril 1994, déclassifié, Enquête sur la tragédie rwandaise 1990-1994, Tome II, Annexes, p. 344. http://www.francerwandagenocide.org/documents/OrdreOpAmaryllis.pdf 

19 - Conseil restreint du 13 avril 1994. Secrétariat : Colonel Bentégeat. http://www.francerwandagenocide.org/documents/ConseilRestreint13avril1994.pdf 

20 - 3368e séance du Conseil de sécurité, 21 avril 1994, S/PV.3368, p. 7. http://www.francerwandagenocide.org/documents/spv3368-1994.pdf  http://www.francerwandagenocide.org/documents/94s912.pdf 

21 - Aucun témoin ne doit survivre, Karthala, p. 767.

22 - 3377e séance du Conseil de sécurité, ONU, S/PV.3377.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/spv3377-1994.pdf\#page=2 

23 - Lettre du lieutenant-colonel Ephrem Rwabalinda au ministre de la Défense, au chef d’état-major de l’armée rwandaise, Gitarama, le 16 mai 1994. Objet : Rapport de visite fait auprès de la Maison militaire de coopération à Paris. Cette lettre a été ramenée de Kigali durant l’été 1994 par la journaliste belge Colette Braeckman. Cf. L’Afrique à Biarritz, p. 129.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/RapportRwabalinda16mai1994.pdf 

24 - Lettre du lieutenant-colonel Cyprien Kayumba au ministre de la Défense à Bukavu en date du 26 décembre 1994 Enquête sur la tragédie rwandaise 1990-1994, Tome II, Annexes, p. 566.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/Kayumba26dec1994.pdf\#page=4 

25 - Contrat d’assistance, signé par le Premier ministre du Rwanda et par le capitaine Barril, 28 mai 1994. Cf. Sylvie Coma, Rwanda : les bonnes affaires du capitaine Barril au temps du génocide, Charlie Hebdo, 9 septembre 2009, pp. 8–9.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/BarrilContratAssistance28mai1994.pdf 

26 - Dr Théodore Sindikubwabo, Président de la République à Son Excellence Monsieur François Mitterrand, Kigali le 22 mai 1994. Lettre transmise par le général Quesnot à l’attention de Monsieur le Président de la République. Objet : Correspondance du D Théodore Sindikubwabo, Président par intérim du Rwanda, 24 mai 1994. Note manuscrite : « Signalé/HV ».
http://www.francerwandagenocide.org/documents/SindikubwaboMitterrand22mai1994.pdf 
http://www.francerwandagenocide.org/documents/Quesnot24mai1994.pdf 

27 - ONU, S/RES/929 (1994)
http://www.francerwandagenocide.org/documents/94s929.pdf 

28 - Patrick de Saint-Exupéry, Rwanda : Les assassins racontent leurs massacres, Le Figaro, mercredi 29 juin 1994, p. 3. Nyagurati : de notre envoyé spécial.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/LesAssassinsRacontentLeursMassacres.pdf  ; Patrick de Saint-Exupéry, La « solution finale » du préfet de Kibuye, Le Figaro, 5 juillet 1994, p. 6
http://www.francerwandagenocide.org/documents/LaSolutionFinaleDuPrefetDeKibuye.pdf 

29 - François Luizet, La France décide de s’interposer, Le Figaro, 5 juillet 1994, p. 6.

30 - Corine Lesnes, « Ici, c’est l’impasse ». Malgré le bouclier français, les réfugiés du secteur de Gikongoro ne cachent pas leur inquiétude, Le Monde, 7 juillet 1994, p. 3.

31 - L’amiral [Lanxade], chef de l’état-major particulier, Note à l’attention de Monsieur le Président de la République (sous couvert de Monsieur le Secrétaire général), 11 octobre 1990, Objet : Rwanda - Situation.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/Lanxade19901011.pdf 

32 - Déclaration de François Mitterrand au Conseil des ministres, 22 juin 1994.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/ConseilDesMinistres22juin1994.pdf\#page=4 

33 - René Degni-Ségui, 1er rapport du 28 juin 1994, ONU A/49/508, S/1994/1157, Commission des Droits de l’homme de l’ONU, E/CN.4/1995/7.
http://www.francerwandagenocide.org/documents/94s1157.pdf\#page=13 

34 - François Didier, Amères équipées pour les soldats du « Vieux »., Libération, 4 février 1999 ; Rémy Ourdan, L’itinéraire sanglant de cinq ’espions’ de Belgrade, de la Bosnie au Zaïre, Le Monde, 30 novembre 1999 ; François-Xavier Verschave, La Françafrique, Le plus long scandale de la République, Stock, 1998.

Jacques Morel est l’auteur de « La France au cœur du génocide des Tutsi », Izuba/L’esprit frappeur, 2010.

http://www.izuba.info/francegenocide

Livre :

http://www.izuba.info/francegenocide/

Documents :

http://www.francerwandagenocide.org/documents/

Jacques Morel, ingénieur du CNRS retraité, est l’auteur de La France au coeur du génocide des Tutsi, L’Esprit Frappeur/Izuba, 2010 et de nombreux articles sur le rôle joué par la France au Rwanda publiés dans la revue annuelle, La Nuit rwandaise.

Il est l’auteur du « Calendrier des crimes de la France d’Outre Mer » édité chez L’Esprit Frappeur en septembre 2001.

Il est membre de l’association France Rwanda Génocide - Enquêtes, Justice, Réparations.

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 9/09/2011

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