Rencontre/débat : Viols, armes de guerre dans les conflits et les génocides (Rwanda, Congo, ex-Yougoslavie )

Librairie Résistances
Image:Rencontre/débat : Viols, armes de guerre dans les conflits et les génocides (Rwanda, Congo, ex-Yougoslavie )

Rencontre/débat : Viols, armes de guerre dans les conflits et les génocides (Rwanda, Congo, ex-Yougoslavie )

  samedi 22 juin 2013
 15h00 - 19h00

4, Villa Compoint
75017 Paris

L’histoire nous a appris que les viols sur tous les continents sont une constante durant les guerres et les génocides. C’est une stratégie de destruction des femmes comme il a été constaté, entre autre, en ex-Yougoslavie, au Rwanda, au Congo. L’oppression patriarcale, l’exaltation des nationalismes, le racisme, l’exploitation capitaliste, l’organisation de la pauvreté, préparent et provoquent ces tragédies.

Que ce soit les responsables économiques (multinationales, FMI, Banque Mondiale, OMC, banques) ou ceux qui agissent par la violence (armées, génocidaires, Etats, ONU, OTAN), l’impunité reste la règle.

Face à ces viols, ces guerres et ces génocides, les femmes, partout dans le monde s’organisent, résistent et demandent justice.

En ex-Yougoslavie le réseau femmes en noir (réseau international) lutte pour la justice et la démilitarisation. Deux réunions sont prévues l’une en août 2013 à Montévidéo et l’autre en mai 2014 en Belgique.

Au Congo elles revendiquent l’instauration de la paix, l’implication des femmes dans les négociations et la révision des accords d’exploitation des minerais, le départ de la Monusco (ONU), création d’un tribunal pénal international pour le Congo.

Au Rwanda des femmes tutsi ont porté plainte pour viols contre des militaires français lors de l’opération Turquoise. Cette mission devait, officiellement, créer une « zone humanitaire sûre » afin de « protéger les populations » contre la guerre. Elle a surtout protégé les génocidaires Hutu et le génocide des Tutsi a continué. Les militaires sont mis en examen pour « crime contre l’humanité » et « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime contre l’humanité ».

Le combat de ces femmes contre l’impunité est aussi le nôtre

Participation libre
Table de presse prévue
Café, thé

 Vos commentaires