 
Les collines se souviennent
Un livre d’Oscar Gasana
Les rescapés de Bisesero racontent leur résistance, deux décennies après le génocide des Tutsi
       Un livre d’Oscar Gasana
       
Les rescapés de Bisesero racontent leur résistance, deux décennies après le génocide des Tutsi
    
  Les éditions Izuba ont le plaisir de vous annoncer la sortie du livre
Les collines se souviennent - Les rescapés de Bisesero racontent leur résistance, deux décennies après le génocide des Tutsi du Rwanda  d’Oscar Gasana.
Le lancement du livre aura lieu en présence de l’auteur le Jeudi 20 juin 2019 à 17h30
Amphitéatre RRA
KG 4 Av,8 Kimihurura
Cette présentation est organisée avec le soutien de la CNLG, de RRA et de la librairie Ikirezi.
 
  29 juin 2019 - 17h
Présentation du livre par l’auteur
Samedi 29 juin 2019 à 17 heures
Kigali Public Library
« D’avril à juin 1994 au Rwanda, les Basesero se sont farouchement défendus contre l’armée gouvernementale et les miliciens Interahamwe lourdement armés. D’une communauté de 60 000 personnes, seuls 800 survivront, au terme de trois mois de boucherie humaine.
Se servant de la théorisation ancrée comme approche de recherche auprès des rescapés, l’auteur analyse la résistance des rescapés de Bisesero sous l’angle de la sociologie de la résistance en tant qu’action collective par laquelle les individus expriment collectivement leurs besoins fondamentaux et déploient une dynamique appropriée pour les satisfaire.
Il ressort de cette étude que même dans des conditions aussi périlleuses que celles de Bisesero, la résistance reste une option qui incarne des valeurs porteuses pour l’avenir.
Affirmer sa dignité face aux bourreaux, bâtir un sens de fierté et d’autodétermination dans l’adversité, autant de valeurs qui peuvent servir de fondement à la reconstruction morale et socio-politique d’un peuple. »
Préface de Vern Redekop
Professeur émérite, Université Saint-Paul
ISBN : 979-10-93440-13-2
EAN : 9791093440132
390 pages | Broché
Coll. Essai
Sortie : 20 juin 2019
Les collines se souviennent est disponible à la livraison (dans le monde entier) sur le site de notre partenaire LivreLibre.fr, à la librairie Ikirezi, à Kigali, et en commande dans toutes les bonnes librairies en France et en Belgique.
Table des matières
Cartes 9
Préface 11
Remerciements 17
Chapitre 1. Préliminaires 23
Chapitre 2. Le Rwanda face à l’innommable 33
Chapitre 3. La longue agonie de Bisesero	45
3.1   La France et le génocide des Tutsi : 
des opérations à buts douteux	53
3.1.1   Bisesero, un symbole	68
3.1.2   La théorie ancrée : une approche porteuse en matière de recherche sociale 	70
Chapitre 4. Aperçu des principaux concepts	75
4.1   Ethnie	77
4.2   Conflit ethnique	81
4.3   Génocide	85
4.4   Résistance	99
4.4.1   Pourquoi étudier la résistance au génocide ?	99
4.4.2   La résistance partout et sous toutes ses formes	102
4.4.3   La résistance au génocide	106
4.4.4   La motivation derrière la résistance	118
4.4.5   La résistance comme processus	121
4.4.6   La place des émotions dans la résistance	125
4.4.7   La résistance des victimes 	128
4.4.8   La résistance des Hutu au génocide des Tutsi	132
4.4.9   La résistance de Giti	138
4.4.10   Histoire, mémoire et oubli : 
des liens et des différences 	145
Chapitre 5. Profil des résistants de Bisesero	157
5.1   Devoir de raconter, responsabilité d’écouter	163
Chapitre 6. Catégories conceptuelles	169
6.1   Facteurs motivant la résistance	171
6.1.1   Leadership/Commandement	171
6.1.2   La conviction	181
6.1.3   L’instinct de survie 	183
6.1.4   La famille	187
6.1.5   La tradition	194
6.1.6   L’injustice	196
6.1.7   La collectivité	200
6.1.8   Les rituels de résistance	204
6.1.9   Interactions parents-enfants	206
6.1.10   Les récits de résistance 	209
6.1.11   Espoir d’intervention	211
6.1.12   La dignité dans l’adversité	215
6.1.13   La persécution pré-génocidaire 	224
6.2   Échanges entre acteurs	227
6.2.1   Interactions entre les combattants 
et le reste de la communauté	227
6.2.2   Interactions entre combattants	229
6.2.3   Interaction intracommunautaire	230
6.2.4  Interactions entre résistants et assaillants	232
6.3   Stratégies de résistance	235
6.3.1   Tactiques de combat	235
6.3.2   Partage des tâches	239
6.3.3   Adaptation aux situations 
sans cesse changeantes	240
6.3.4   La cohésion	243
6.4   Retombées de la résistance	245
6.4.1   Pertes de vies humaines	245
6.4.2   Handicaps physiques	249
6.4.3   Handicaps psychologiques	250
6.4.4   Handicaps sociaux	253
6.4.5   Méfiance sociale	259
6.5   Pensées des résistants à leur expérience	263
6.5.1   Sentiment d’ambivalence	263
6.5.2   Incompréhension	265
6.5.3   Absence de regret	268
6.5.4   L’enfant-espoir	271
6.5.5   Mythification spatiale	273
6.5.6   Mythification humaine	275
6.5.7   Mythification temporelle	277
Chapitre 7. Typologie de la parole du résistant	283
7.1   La parole qui témoigne	285
7.2   La parole comme reflet du discours socio-politique en constante évolution	293
7.3   La parole comme ingrédient de la mémoire	299
7.4   La parole qui affirme la dignité humaine	303
7.5   La parole qui amalgame le vu, l’entendu et le vécu	305
7.6   La parole qui questionne	307
7.7   La parole qui revendique	309
7.8   La parole qui oscille entre espérance et désespoir	313
Chapitre 8. La violence humaine en sociologie	315
8.1   La sociologie de résistance contre la violence	321
8.1.1   La résistance au génocide dans le contexte 
de la Deuxième Guerre mondiale	321
8.1.2   Bisesero : une sociologie de la résistance 
à caractère communautaire	325
8.1.3   L’action collective contre la violence	334
8.1.4   La subjectivité de l’expérience humaine	347
8.1.5   La dynamique Soi-Autre 	352
8.1.6   Les besoins identitaires humains 
selon Redekop	358
8.1.7   L’approche fondée sur les capacités 
chez Nussbaum	366
8.1.8   La sociologie des raisons : le modèle de Tilly	377
Conclusion 391
Bibliographie 399
Oscar Gasana
Exilé en RDC à l’âge de neuf ans, Oscar Gasana y a grandi et étudié avant de poursuivre ses études à Addis Abeba et à Londres.
Installé au Canada suite au génocide des Tutsi du Rwanda. Il y donne cours en études de conflits et travaille au gouvernement fédéral en tant que praticien principal en gestion des conflits.
Il détient entre autres, un doctorat en sciences sociales appliquées de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et une maîtrise en études de conflits de l’Université Saint-Paul.
Vos commentaires
Espace réservé
Seules les personnes inscrites peuvent accéder aux commentaires.
 
    

 
 
 
   
  