Décembre 2018
Umuntu Mushya Utemera Baringa

Actualité des éditions Izuba - décembre 2018

Izuba Rwanda est né !

Vient de paraître : Umuntu Mushya Utemera Baringa

A nouveau disponibles :
Rwanda 1896 – 1959 : La destruction d’une nation, le premier tome de l’anthologie d’Antoine Mugesera ;
Humura et sa version française, Respire ;

Ces livres, et tout notre catalogue, sont disponibles sur le site de notre partenaire, LivreLibre.fr

Izuba Rwanda

Izuba Rwanda est né !
Le 19 novembre dernier, Izuba Edition est également, et officiellement, une structure de droit rwandais, sous le numéro (RDB) 108415491, domicilée à Nyagatare, Rwanda.

Vénuste Kayimahe, Jean-Luc Galabert, Bruno Gouteux et Yannick Miara, qui en sont depuis 2011 les co-éditeurs, entendent ainsi ancrer le fonctionnement des éditions Izuba dans le pays et renforcer sa présence et les collaborations, au Rwanda et dans la région.

Si vous souhaitez nous aider à éditer et diffuser nos livres, nous vous encourageons plus que jamais à devenir partenaire du projet des éditions Izuba en rejoignant la Société des Ami-e-s d’Izuba.

Umuntu mushya utemera Baringa

Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication en kinyarwanda d’Umuntu Mushya, Utemera Baringa.

Nous pensons nécessaire d’ouvrir le débat sur le religieux et l’implication des croyances sur nos sociétés : c’est pourquoi ce livre se veut un point de départ pour parler de l’athéisme et des religions au Rwanda.

Nous espérons que vous en ferez une lecture utile et que vous nous aiderez à en diffuser le contenu.

Au mois de janvier, nous organiserons une présentation publique du livre à Kigali afin d’en assurer la plus large diffusion.

Cet ouvrage est disponible dans toutes les bonnes librairies rwandaises, dont Ikirezi, et également en commande en ligne sur le site de notre partenaire, LivreLibre.

Umuntu mushya utemera Baringa, « l’Homme nouveau qui ne croit pas aux fictions »
Uburyo bwo kwibohora icuraburindi ry’amadini, « la meilleure façon de sortir de l’obscurantisme religieux »

Un livre sans concessions, une réflexion rafraîchissante sur la religion et le fait religieux : « ouvrir une nouvelle réflexion en matière de religion et de religions ».

Le livre est divisé en trois parties, ou chapitres :

Umuntu Mushya Utemera Baringa
G. Mwenempanzi
Iki gitabo kigamije : Kwerekana icyo amadini n’ingirwamadini ari cyo n’aho bigarukira. Gufungura idirishya ryo kumva ibintu bishya (...)

Le premier chapitre est consacré aux réflexions sur la nature et les fonctions des religions : l’auteur revient sur le fait religieux, son rôle et son poids dans la société, tout comme sur son actualité et son développement à travers le monde. Il est en particulier question de l’islam et du catholicisme. Le catholicisme dont l’auteur rappelle que le clergé, ayant pourtant fait vœu de chasteté, s’est massivement livré à la pédophilie et alimente encore quotidiennement les chroniques médiatiques et planétaires des scandales sexuels les plus sordides. Ce chapitre revient notamment sur l’emprise morale, politique, psychologique, sociologique et économique des religions sur les sociétés et sur leurs fidèles : les responsables religieux leur soutirent en effet d’immenses sommes d’argent, sur fond d’escroquerie et d’espoirs de guérison, de pardon ou de repentance. Rappelant que les enfants doivent être épargnés des embrigadements religieux familiaux, afin que chaque adhérant à une religion, quelle qu’elle soit, puisse le faire en toute connaissance de cause, ce premier chapitre se termine par une mise en lumière sur la manière dont les religions se servent de Satan et de l’enfer pour maintenir les croyants dans une terreur permanente.

Le second chapitre est consacré plus généralement à Dieu et aux divinités. L’auteur nous y parle du Dieu national du Rwanda, Imana, et des anciennes divinités qui le côtoyaient. Ressemblances et différences sont analysées dans une comparaison d’Imana et de Yahvé, l’ancien Dieu d’Israël, tout comme sont mises en lumière les relations qu’il y a entre le Dieu de la Bible et les divinités du Moyen Orient. Sont notamment analysés les traits que la Bible a empruntés aux divinités romaines, grecques, perses, mésopotamiennes ou encore égyptiennes. L’auteur revient enfin sur les aspects les plus négatifs de la Bible auxquels on devrait porter attention et corrections, la moralité et les valeurs qui y sont véhiculées étant douteuses, sinon dangereuses. Elles apparaissent même, et par de nombreux aspects, aujourd’hui scandaleuses.

Le troisième chapitre réactive la discussion sur la foi. Y sont présentés différents arguments pour trancher la question : faut-il croire ou ne pas croire en Dieu et/ou aux autres divinités ? Des arguments, et même des preuves, sont avancé.e.s et livré.e.s à la réfutabilité et à la discussion. Y est notamment fait rappel des différents mouvements d’origine catholique qui se sont révoltés contre les dogmes et canons de l’église officielle (arianisme, nestorianisme, … ), du mouvement Cathare, de la réforme protestante, de l’évangélisme ou du pentecôtisme, de l’adventisme...
Il y est également question des arguments et des contre-arguments portant sur « la cause première », le Dessein, la « coïncidence » : l’argument ontologique. Sont enfin questionnés les interventions divines et autres « apparitions » tout comme le récit entourant la réalité des Écritures et les « miracles ».

La dernière partie qui revient ce qu’est l’obscurantisme religieux, rappelle ses dangers et présente les principes de base devant guider quiconque voulant s’en libérer.

La conclusion, enfin, tente de dresser le portrait d’un « Homme nouveau », libéré des religions, de la bigoterie et de la religiosité. Une femme ou un homme dont la vision, au-delà des religions, des dieux et des divinités, est centrée sur le réel – le passé, le présent et l’avenir. Une invitation à enfin tourner la page de l’obscurantisme et ne plus croire aveuglément aux fictions.
Umuntu mushya utemera Baringa.

Amashakiro

Iki gitabo ngituye

Iriburiro
Kuki iki gitabo ?
Iki gitabo kigamije
Igishya kiri muri iki gitabo
Ibice by’iki gitabo

Igice Cya Mbere : Amadini n’Ingirwamadini
1. Amadini n’ingirwamadini muri rusange
2. Amadini n’ingirwamadini by’ibyaduka
3. Abayoboke b’amadini
4. Icyorezo cy’ubusambanyi mu bayobozi bamwe b’amadini
5. Ingufu z’amadini n’abanyamadini
6. Amadini y’Imana zatsinzwe
ateshwa agaciro
7. Kujyana abana mu madini ni ukubafatirana
8. Uko amadini yaremye Shitani nk’igikangisho cyayo

Igice Cya Kabiri : Imana z’Amadini
1. Igisa n’idini gakondo ry’Abanyarwanda
2. Uko abanyarwanda babonaga Imana
3. Amadini n’Imana si kamara ngo abantu bitware neza
4. Ubwonko bwacu ni bwo bwaremye Imana
5. Bisa bidasa : Imana y’i Rwanda n’Imana ya Israheli
6. Imana ya Israheli yasaga n’Imana z’ibihugu byari biyikikije
7. Ibyanditswe muri Bibiliya bimwe byavuye mu bihugu bikikije Israheli
8. Imana z’abaturanyi ba Israheli bavugwa muri Bibiliya
9. Kugerageza gushushanya Imana
10. Kwemera Imana imwe no gusenga Imana imwe biratandukanye
11. Hari ibyitiriwe abanditse Bibiliya bitari ukuri
12. Hari ibigayitse bikwiye gukurwa muri Bibiliya
13. Abanditse Ivanjiri bahimbye ko Umucunguzi yaje kandi ataraje
14. Hari ibintu bikomeye bikwiye kubazwa Imana ubwayo

Igice Cya Gatatu : Impamvu zo Kwemera no Kutemera Imana
1. Kwemera, kumenya no guhakana Imana
2. Impamvu n’ingingo zo kwemera no kutemera Imana

Igice Cya Kane : Umwanzuro Rusange
1. Ibyagaragajwe n’icuraburindi ry’amadini
2. Ingingo rusange zo kwibohora icuraburindi ry’amadini
3. Umuntu mushya wibohoye icuraburindi ry’amadini

Post scriptum
Testament

Gushimira
Ibitabo Twifashishije

Humura | Respire

« Claude Mutimura est un rescapé du génocide commis contre les Tutsi du Rwanda en 1994.
Il est le seul survivant de toute sa famille.
Pour ce jeune homme de 16 ans, la vie n’a plus de goût.
Pourtant, après la guerre, il a rencontré des étrangers qui lui ont témoigné l’amour et il a pu connaître ce que le mot “Respire” veut dire...
La vie de Claude Mutimura est une histoire que beaucoup de gens aimeraient vivre. »

Humura
O. Uwineza Bahizi
Claude Mutimura, yacitse kw’icumu, ry’itsembabwoko ryakorewe abatutsi bo mu Rwanda mu 1994. Niwe usigaye mu muryango w’iwabo wenyine. Kuri (...)

Olivier Uwineza Bahizi a commencé à écrire quand il était à l’école primaire, il envoyait de petites histoires au journal pour enfants appelé Hobe.

Respire (traduit du Kinyarwanda Humura) est son premier roman. Il a fini d’écrire ce livre post-génocide quand il avait 19 ans. Plus tard, l’auteur est devenu journaliste dans l’hebdomadaire Imvaho Nshya. Aujourd’hui il exerce ses talents dans l’audiovisuel.

Dans ce récit, l’auteur reste optimiste, sans pour autant oublier de raconter les horreurs que les Tutsis ont vécu. A travers l’histoire de son héros, Claude Mutimura, l’auteur rend hommage, témoigne et réconforte les rescapé-e-s du génocide des Tutsi.


Respire
O. Uwineza Bahizi
Claude Mutimura est un rescapé du génocide commis contre les Tutsi du Rwanda en 1994. Il est le seul survivant de toute sa famille. (...)

Une histoire d’amour, basée sur une histoire d’horreur

Humura - Respire est une histoire d’amour, basée sur une histoire d’horreur. C’est une histoire de rescapé-e-s qui croient qu’il y a une raison de continuer à vivre.

Catalogue Izuba

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